Connect with us
Voiture

Quel liquide lave-glace choisir selon les saisons et les usages ?

L’état de propreté du pare-brise de votre voiture influe directement sur votre visibilité, et donc sur votre sécurité sur la route. Le liquide lave-glace doit être choisi avec soin en fonction du climat et de l’utilisation du véhicule. Un produit inadapté peut entraîner des dysfonctionnements ou détériorer certains composants de votre automobile. Voici des conseils pour choisir un lave-glace adapté à vos usages, quelle que soit la saison.

Lave-glace été vs hiver : que contiennent-ils vraiment ?

Le liquide lave-glace pour l’été contient des agents nettoyants pour dissoudre les résidus organiques, les traces d’insectes ou le film routier. Il agit efficacement contre les impuretés grasses déposées par les polluants ou les débris végétaux accumulés sur la vitre avant. Les solutions dédiées à l’hiver sont en revanche composées d’agents antigel, en général à base d’alcool comme l’éthanol ou le méthanol, représentant 30 à 35 % de la composition totale du produit. Grâce à cette concentration, elles peuvent rester fluides et résister aux températures négatives jusqu’à -20 °C.

Lire également : Voiture à acheter en 2024 : les meilleurs choix en Belgique

Elles intègrent également des tensioactifs capables d’éliminer les salissures dues au sel de déneigement. Elles empêchent la formation de cristaux dans le réservoir, les buses ou les conduites. La viscosité, la couleur et même l’odeur varient selon la saisonnalité. Les fabricants utilisent souvent des colorants pour différencier facilement les types de liquides. L’utilisation du lave-glace toute saison constitue un compromis intéressant pour maintenir la propreté de votre pare-brise toute l’année, mais sa performance est modérée dans les conditions extrêmes.

lave-glace toute saison

A lire également : Citroën C3 d'occasion : une citadine confortable pour un usage quotidien

Pourquoi certains liquides lave-glace gèlent malgré une mention -20 °C ?

La mention de résistance au froid affichée sur l’emballage ne garantit pas toujours une protection optimale dans la réalité. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène qui laisse les automobilistes démunis face à un système de lave-glace gelé.

La qualité des composants est le premier élément déterminant. Les fabricants peu scrupuleux emploient parfois des alcools de moindre qualité ou réduisent les concentrations d’agents antigel pour diminuer les coûts. Un produit contenant moins de 30 % d’éthanol ne résistera pas efficacement aux températures annoncées, même si l’étiquetage prétend le contraire.

De nombreux conducteurs ont pris l’habitude de diluer le liquide avec de l’eau du robinet, ce qui modifie profondément ses propriétés. Or, l’eau calcaire ou non déminéralisée détériore la composition chimique et favorise les dépôts à long terme. Cette pratique compromet l’efficacité de la solution.

Les écarts de température entre la réserve du liquide, exposée aux variations climatiques, et les conduits du système de pulvérisation sont aussi un facteur à prendre en compte. Ces derniers, situés à l’avant du véhicule, peuvent geler plus rapidement si le moteur reste froid. Ce phénomène provoque un blocage temporaire et une rupture des buses si la glace s’accumule. Enfin, un lave-glace stocké depuis plusieurs mois peut voir ses agents antigel se dégrader, surtout si le contenant a été exposé à des fluctuations thermiques importantes.

Les risques d’un lave-glace de moindre qualité pour les optiques et les capteurs

Les voitures modernes intègrent de nombreux éléments sensibles qui peuvent être affectés par un mauvais choix du lave-glace. Les optiques des phares, notamment celles en polycarbonate, sont particulièrement vulnérables aux substances chimiques agressives présentes dans certaines formules bas de gamme. Les solutions contenant du méthanol, bien qu’efficaces contre le gel, peuvent engendrer un jaunissement prématuré et endommager les joints en caoutchouc. Cette dégradation progressive impacte l’esthétique du véhicule et l’efficacité de l’éclairage, ce qui finit par compromettre la sécurité routière.

Les capteurs de pluie et les caméras d’aide à la conduite sont également concernés. Ces équipements sophistiqués nécessitent une surface parfaitement propre pour fonctionner correctement. Un liquide laissant des résidus ou créant un film gras peut perturber leur fonctionnement et désactiver des systèmes de sécurité importants comme l’assistance au freinage d’urgence ou la détection de piétons. Pour éviter ces désagréments, privilégiez un lave-glace homologué par les constructeurs ou répondant aux normes techniques en vigueur.

VOUS POURRIEZ AIMER